De retour en France

Après 7 mois de voyage, il faut bien rentrer un jour

Le vélo a pu rentré dans le carton.

Champagne à bord pour fêter ce retour

J’essaierai de faire un bilan du voyage dans quelques temps.

Lima du coté des Pueblo Joven

 A la différence du centre ville peu de touristes viennent passer du temps par ici. Les quartiers "Joven", jeune le terme est plus adéquat que bidonville, sont présent au Nord et a l'Est de Lima, ils se sont agrandie au fur est a mesure des vagues d'exodes rurales (fuite des actes terroriste du Sentier lumineux, recherche d'un meilleur travail, arrivé pour des études,...). Environ 50 % de la population de Lima vit dans ce type de quartier, au fil des années, ils se sont développés, l'eau courante, l'électricité sont arrivés, des écoles ont été crée… bref cela évolue a petit pas.

Même si les conditions de vie sont difficiles de nombreuses personnes gardent leur joie de vivre et l'espoir. Afin de compléter cet article,  voici le témoignage d'Emilia réalisé par Simon Gouin (journaliste):

"Les mots d’Emilia sont précieux. Car ils sont rares. Et parce qu’ils racontent une vie liménienne ordinaire, entre pauvreté et espoir d’un jour meilleur. Emilia, la quarantaine, un sourire édenté, est gardienne de nuit de l’association péruvienne."

 La suite sur Carnets de Route: Les mots d´'Emilia

Voila également de photos de la Ensenada, quartier Joven où agit Mano a Mano depuis 20 ans.

 La Ensenada, pas toujours facile de construire sur une colline de sable et de pierre

 Les toits sont réalisés avec les moyens du bords, tôle, carton, bois usagé

 Entrée du quartier, la route goudronnée s'arrête là.

 Les locaux de Mano a Mano a la Ensenada

 Dragon réalisé par les "Atelier Volant" pour le parc de jeux

 Où se trouve les différents services (pharmacie, ludothèque, terrain de jeux,...)?

 Un petit Lu Nantais, je ne sais pas comment le paquet est arrivé ici mais il fut bien appréciable.

Et la vente en tricycle continu... afin de faire un peu de vélo et de vendre les pâtisseries au profit de l'asso.

Lima, coté tourisme

Voila quelques photos de Lima de la façon que de nombreux touristes découvrent la ville, on ne remarque pas vraiment les quartiers pauvres, mais plutôt les nombreux policiers qui veillent au pressentiment de sécurité des étrangers. Miraflores ressemble à tout bord de mer (bétonné) de la Cote d'Azur, immeubles, plages et autoroutes a proximité. Le centre ville historique est rongé par des ministères dignes de l'architecture stalinienne.

Bref cela n'a rien a voir avec la vie des 10 millions d'habitants de Lima et sa banlieue, où se mêle embouteillage, pollution, recherche de travail et petit boulot...

 Les balcons coloniaux

 Palais présidentiel

 Forte présence policière sur la Plaza de Armas

 Bord de mer a Miraflores

Vue sur l'océan Pacifique

Association Mano a Mano, Lima

Petite présentation de Mano a mano:
"Mano a Mano Perú est une association péruvienne, qui travaille depuis 1994 dans un bidonville de la banlieue Nord de Lima : La Ensenada.

Ayant pour perspective l’amélioration des conditions de vie des habitants et de leurs enfants, elle œuvre à mettre en place plusieurs activités au sein de La Ensenada: les habitants en sont à la fois acteurs et bénéficiaires. Ayant démarré à partir d’un modeste local de prévention médicale, Mano a Mano a développé d’autres projets au cours de son histoire, travaillant sur le long terme pour un développement durable."

 Depuis 1 an, l'association a ouvert un restaurant solidaire oú l'on peut venir manger le midi et qui permet a 6 ou 7 des femmes de travailler pour une clientèle d’habitués qui commence à se développer ainsi qu’aux volontaires et aux groupes de touriste.

Pour c'est dix jours passés dans l'association , je suis hébergé dans un des dortoirs du bureau/ restaurant de l'association, on peut y venir faire du "tourisme solidaire" ou devenir volontaire pour quelques jours.

Du coup j'ai participer a de différents ateliers: cuisine, construction d'un nouvelle étage sur les bureaux de l'asso, vente de pâtisserie,...

Pour plus d'information le site de Mano a mano: www.manoamanoperou.org

Quelques photos de la construction du dernier étage:

Vidéo de la vente en vélo:

Du Muletier au Guide de Montagne, Massif de l'Ausangate

Le projet:

 Donner la possibilité a de jeunes Quechuas de la region de l'Ausangate (6384m), au sud du Perou de se former comme guide de haute montagne et d'offrir a des muletiers de se former au tourisme, a la cuisine afin de réaliser un projet collectif dans le tourisme d'aventure (trekking, sommet,..).

Comment:

• En fournissant des équipements d'alpinismes aux aspirants guides et du matériels adéquats aux muletiers (tente, sac de couchage,..).
• En donnant des cours d'escalade et en finançant la formation de guide de montagne a Huaraz.

Je suis parti avec Peter, un suisse qui passe une partie de ces vacances a aider le projet, installer des voies d'escalade, emmener du matériel et moi j'ai pu donner un coup de main, assurer un peu tout le monde.

Bref un super projet qui demande de la patience et du temps. Merci a tous (Peter, les futurs guides, les muletiers, Vicente le cuisnier,..) pour ces 6 jours passer en montagne. 

Si vous souhaitez faire de la montagne au Perou ou bien aider l'association vous pouvez les contacter: dm.au.gdm(a)gmail.com

10km a pied pour rejoindre le village de Pachanta

Ici tout ce fait a cheval, même le retour de l'école.

Un Alpaga dont la laine sert a l'artisanat local.

Allez après 7 mois de vélo je me met a l'escalade... avec un peu de difficulté 

(les muscles des bras n'ont plus l'habitude de servir)

Hector et son grand frère, un futur guide et muletier?

Les 3 jeunes réunis pour assurer

La mule essaye aussi l'escalade

Vue sur la vallée

Obligé de sortir la veste, il fait froid pour faire de l'escalade a 4600m

Derrière le massif de l'Ausangate se découvre a travers les nuages

Flavio un aspirant guide en pleine action

Beaux point de vue pour un petit déjeuner

Notre camp de base, un local a pomme de terre sans électricité mais très confortable.

Et a 50m le bain d'eau chaude, idéal pour se reposer sous les étoiles le soir.


Départ en betaillere

Machu Pichu, cité Incas

Afin de ne pas payer un prix exorbitant pour visiter le Machu Pichu, les trains partant de Cusco coûtent environ 200 dollars US (aller et retour), nous choisissons de prendre un bus pour Santa Maria puis un taxi pour Hydroelectrica, a partir de la nous avons 10km de marche le long de la voie ferré pour rejoindre le village au pied du Machu Pichu

Bus + taxi (aller et retour) 70 sol soit 26 dollars US soit 9 fois moins cher que le train mais le trajet est un peu plus long.

Départ avec deux belges et deux autres français d'Hydroelectrica

Dommage que les bananes soient encore trop verte

Le long de la voie ferré

Poulet  a la mangue, un régal,  le chef est français, mon meilleur restaurant en 6 mois.

Arrivé au Machu Pichu au petit matin après 1h de marche.

Les ruines dans le brouillard

En haut, la maison du gardien surveille les cultures en terrasse

Admiration devant le site, cela reste vraiment impressionnant

Environ 600 habitants vivaient sur le site du Machu Pichu avant son abandon

La fameuse photo prise de la maison du gardien.

Nous avons de nombreux touristes sur place, un conseil il faut venir tôt le matin.

Cusco, la derniere étape de vélo

Après 600km parcouru depuis la Paz, me voici arrivé a Cusco.

Dernier km en vélo pour arriver devant la cathédrale 

Plaza de Armas

Les pierres d'une fondation Incas, difficile de faire mieux comme taille de pierre

En haut d'un mirador

Une pose photo pour les touristes...

l'église de la Compagnie de Jésus

Écolier a la sortie de l'école